Une fois le noyau -relativement gros- de la cataracte réduit en bouillie puis aspiré par la sonde (électrique) de phako-émulsification, il reste une couche de cortex (= de pulpe, d'écorce) molle qu'il faut peler du sac cristallinien et aspirer, avec une deuxième sonde "d'irrigation-aspiration" purement hydraulique, sans moteur électrique, qui ne vibre pas. Elle est percée d'un petit trou aspirateur (ici orienté vers le haut) ; la capote et l'infusion sont les mêmes :

Un triangle d'écorce cristallinienne est aspiré par le petit trou distal, et sera pelé du sac ; la manœuvre est effectuée sur 360° :

Le noyau puis l'écorce de la cataracte ôtés, persistent quelques amas de cellules collés à la face postérieure du sac du cristallin, qu'il est préférable d'éradiquer afin de diminuer la réaction immuno-inflammatoire post-opératoire, et prévenir l'opacification de cette membranule à moyen terme (que l'on appelle souvent "cataracte secondaire", qui s'opère au laser YAG). On voit nettement des plis radiaires du sac qui convergent vers le trou aspirateur (remarquez aussi l'ouverture linéaire circulaire). Cette manœuvre est délicate :

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