L'un des écueils -relatif- de la technique moderne d'extraction de la cataracte est l'opacification de la capsule postérieure, que le chirurgien a laissé en place pour implanter le cristallin artificiel. Cette "opacification capsulaire" n'est pas systématique ... surtout si l'on choisit bien son implant. Elle survient souvent au bout de 3 ans après l'opération ; on l'appelle aussi "cataracte secondaire", car elle entraîne une baisse visuelle comme la cataracte. Cette seule forme précise de "cataracte" s'opère au laser (YAG), sans hospitalisation ; l'effet est presque immédiat, quasi magique ; et cette "cataracte secondaire" ne récidive pas. La photo est ici prise en "rétro-illumination", c-à-d. en provoquant le "phénomène des yeux rouges" (qu'on prend bien soin d'éviter d'habitude !) ; et l'ouverture de la capsule postérieure a grossièrement la géométrie d'une enveloppe ouverte :


cataracte secondaire opérée au laser YAG



En éclairage latéral, la rétro-illumination est impossible, et l'œil apparaît commme une chambre noire ; dans cet exemple, le laser YAG a découpé une fenêtre quasi carrée, dans la pellicule postérieure du cristallin dont les bords se sont repliés vers l'arrière. Cette photographie spectaculaire témoigne de l'extraordinaire progrès scientifique et technique de la seconde moitié du XX° siècle, appliqué à la médecine :


cataracte secondaire opérée au laser YAG



La précision et l'efficacité de cette technique merveilleuse ne doivent pas faire occulter ses complications, à savoir principalement le décollement de rétine, et plus rarement l'œdème maculaire ; d'où l'importance de prévenir l'opacification de la capsule postérieure du cristallin, par une trépanation précise de la cataracte, un nettoyage méticuleux de la capsule postérieure, et surtout par un choix judicieux du cristallin artificiel.


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