Vidéos chirurgie oculaire
Sclérectomie profonde non perforante
Initialement baptisée "sinusotomie" par son promoteur le docteur Krasnov, cette technique est devenue la référence pour la chirurgie du glaucome chronique. Depuis le début du siècle, elle a bénéficié de raffinements.
La muqueuse conjonctivale est ouverte, et j'ai taillé un petit volet scléral pour protéger la fistule ; l'incision -à l'aiguille à intraveineuse (20 gauge)- permet d'ouvrir le canal de Schlemm, petit drain torique naturel de l'humeur aqueuse ; l'excision du toit de ce canal, aux micro-ciseaux, permet à l'humeur aqueuse de l'œil de s'échapper de celui-ci avec moins de résistance à l'écoulement, et donc moins de pression intra-oculaire :
Ouverture d'une cataracte blanche
Autrefois (XX° siècle) la trépanation régulière d'une cataracte blanche était techniquement malaisée car la déchirure de l'opercule était très difficile à voir donc à diriger ; l'utilisation du bleu trypan permet de teinter la capsule (la peau) de la cataracte et donc de créer un contraste avec sa couleur claire :
Implantation d'un cristallin artificiel
C'est la phase la plus spectaculaire -mais non la plus délicate techniquement- de la chirurgie de la cataracte. Celle-ci est ôtée, l'enveloppe du cristallin vidée et nettoyée ; l'injection de ce cristallin artificiel souple passe à travers une incision cornéenne de 2,8 mm seulement :
Trépanation lacrymo-nasale
Voici le moment essentiel de la chirurgie de reperméabilisation du draînage des larmes, appelée "dacryocystorhinostomie". Le volet osseux qui sépare les muqueuses lacrymale et nasale vient d'être découpé avec un petite fraise (Ø 0,8 mm) ; comme son bord postérieur (profond) est très mince, il est facile d'ôter ledit volet avec une pince un peu forte. Reste maintenant à ouvrir le sac des larmes et la muqueuse nasale, et à suturer l'un à l'autre avec précision :
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